Chaire UNESCO sur la diversité
des expressions culturelles

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Caecilia Alexandre soutient sa thèse de doctorat avec brio

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03 Juillet 2024

Caecilia Alexandre a soutenu avec succès vendredi dernier 28 juin sa thèse de doctorat intitulée "Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO à l'épreuve du respect des droits culturels des peuples autochtones".

Toute l'équipe de la Chaire UNESCO la félicite et lui souhaite beaucoup de succès dans ses futurs projets ! 

Les membres du jury 

Résumé de la thèse

En vertu du système onusien des droits humains, les droits culturels des communautés groupes et individus, et plus précisément leur droit de participer à la vie culturelle et leur droit à l’identité culturelle doivent être respectés par l'ensemble du cadre juridique international. Depuis 1994, le Comité des droits de l’homme établit que, dans le cas des peuples autochtones, la satisfaction de leurs droits culturels implique le droit au respect de leur mode de vie particulier qui est associé à l’utilisation des ressources naturelles.
 
Les Conventions patrimoniales de l'UNESCO telles que la Convention concernant la protection du patrimoine mondial culturel et naturel de 1972 et la Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de 2003, veillent à la protection et la sauvegarde du patrimoine des peuples autochtones. Cependant, les droits culturels de ces derniers ne sont pas pleinement respectés au sein des initiatives, des mesures et des programmes mettant en œuvre ces deux traités. 
 
Malgré les efforts pour mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones de 2007, les mécanismes actuels développés dans le cadre de ces deux Conventions patrimoniales demeurent insuffisants puisqu’ils ne tiennent pas compte d’une approche intégrée de la nature et de la culture ni ne proposent de stratégies précises guidant les États parties à mettre en place un système de gouvernance plus inclusif avec la participation pleine et entière des peuples autochtones. 
 
En plus de démontrer les lacunes des mécanismes des Conventions patrimoniales, notre projet proposera des moyens juridiques incitant les États parties aux Conventions à éviter le piège de la dissociation des ressources naturelles et culturelles et à garantir une pleine participation des peuples autochtones sur les questions qui les concernent directement.