« Les nouvelles technologies donneront au continent une voix – un moyen de relier les Africains, non seulement les uns avec les autres mais aussi avec le reste du monde. »
(Jason Njoku, PDG de iROKO Partners)
Rapport mondial 2015, « Repenser les politiques culturelles », p. 85.
À l’heure actuelle, dans un monde marqué par une profonde transformation, il s’avère nécessaire de prendre en compte, lors de toute discussion sur la culture et la diversité culturelle, la variable de la technologie numérique. Les nombreux changements technologiques, ayant lieu ces dix dernières années, ont fait apparaître de nouveaux acteurs, comme l’exemple de l’émergence des entreprises du web très puissantes dont Google, Amazon, Apple, Facebook, qui acquièrent un poids de plus en plus important dans la chaîne de valeur des industries culturelles. Il est à mentionner que la Convention de 2005 ne se réfère pas directement à Internet ou aux données numériques, mais se limite à parler des « technologies de l’information et de la communication » ainsi que des « nouvelles technologies ». Ainsi, cet instrument juridique indique clairement que la diversité des expressions culturelles est intimement liée aux changements du monde technologique (Octavio Kulesz, Rapport mondial 2015, p. 77).
L’un des objectifs principaux de cet axe de recherche transversal est d’analyser les liens qui existent entre les nouvelles technologies numériques et la diversité des expressions culturelles. De même, une attention particulière est accordée à l’examen des différents moyens juridiques utilisés par les Parties visant à protéger la diversité des expressions culturelles dans l’environnement numérique.